Le Scarabée japonais (Popillia japonica) est, comme son nom l’indique, originaire du Japon. Il a été introduit dans le Nord de l’Italie dès 2014, gagnant le Tessin en 2020. Il s’attaque à plusieurs centaines d’espèces végétales, dont des cultures agricoles, des plantes ornementales et des arbres fruitiers. Sa larve, qui se développe dans les gazons, cause également des dégâts aux racines.
Biologie
Classification
Le Scarabée japonais appartient à la famille des Scarabaeidae, dans l’ordre des Coléoptères, des insectes caractérisés par la présence d’ailes antérieures coriaces, les élytres, recouvrant la paire postérieure membraneuse et servant au vol.
Morphologie
L’adulte est actif de juin à août. Il mesure entre 8 et 11 mm, avec le corps vert métallique et des élytres bruns aux reflets cuivrés. Son abdomen porte cinq touffes de poils blancs de chaque côté et deux touffes sur le dernier segment, un trait caractéristique qui permet de le différencier des autres espèces ressemblantes.
Moyens de lutte
En Suisse, sa présence est soumise à des mesures de lutte obligatoire pour éviter sa propagation. L’Office fédéral de l’agriculture et les cantons surveillent activement les foyers et imposent des restrictions sur les mouvements de terres et de végétaux dans les zones infestées. Sa détection précoce et sa gestion sont essentielles pour limiter son impact économique et écologique.
Dans les cantons suisses au Nord des Alpes, le Scarabée japonais est principalement connu de stations isolées (Zurich, Bâle-Ville, Bâle-Campagne), sa présence à Genève ayant été révélée publiquement en fin d’été 2025. Un grand secteur entre Arve et lac est délimité comme zone de surveillance renforcée et de lutte.
Des informations à jour sont disponible auprès des administrations en charge :
- Lutter contre le Scarabée japonais, par l’État de Genève
- Situation en Suisse, par l’Office fédéral de l’agriculture (OFAG)